Le Sultanat d’Oman se situe à la pointe Est de la péninsule arabique. Dès ma première journée dans la capitale, Mascate, je suis charmée par ce pays à la fois traditionnel et moderne.
On constate rapidement que le pays ne recule pas devant les gros travaux; des sommes considérables sont investies dans les infrastructures et notamment dans des routes à rendre les Canadiens jaloux avec leur revêtement dépourvu de nids de poule, leur éclairage continu et leur vitesse limitée à 120km/h.
On se déplace facilement à Oman, pour peu que l’on ait une voiture, même dans la capitale dépourvue de transports en commun. Peu importe, avec le litre d’essence autour de 30 cents (1 rial omanais=2,60 US$), le plein ne coûte pas grand-chose et invite à la découverte du pays. Du désert à la mer en passant par les canyons et les montagnes, il y en a pour tous les goûts, pour peu qu’on aime la chaleur et les cailloux…
Incursion dans le désert en terre bédouine
Il n’y a pas un bruit; le camp est situé quelques dunes derrière moi, mais j’ai l’impression d’être perdue au milieu de l’Arabie. Il est 5h20 à ma montre et le soleil se lève sur le désert du Wahiba, situé dans la corne du pays.
Ce désert de 180km de longueur sur 80km de largeur connu pour ses hautes dunes d’une centaine de mètres est tout à fait accessible (environ 2h30 de route de Mascate); après une arrivée sous une tempête de sable, de la pluie et du tonnerre et une nuit dans le camp aménagé de Raha au pied d’une haute dune, je ne manquerais le lever du soleil pour rien au monde.