Tangi Ropars: de la Bretagne aux Balkans avec Moskitto Bar

Accordéon, cimbalom et autres instruments venus d'ailleurs

Moskitto Bar sort son nouvel album «Sept» le 6 avril.
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Publié 01/04/2019 par Léa Giandomenico

Avec le groupe Moskitto Bar, qui lance son premier album le 6 avril au Lee’s Palace, Tangi Ropars fait voyager. Cet accordéoniste français, installé depuis dix ans à Toronto, s’est fait un nom en jouant dans la rue.

Inspiré par les airs de festnoz de sa Bretagne natale, il tombe amoureux des gammes mineures et des mélodies tziganes. C’est ainsi qu’il se tourne vers la musique des Balkans.

« Moi j’y crois au mélange des cultures. »

 

Sept est le premier de Tangi réalisé avec Moskitto Bar. Un savant mélange de cultures le compose: le breton, qui a touché son premier accordéon vers l’âge de huit ans, partage ses gammes avec un Ukrainien, un Algérien et un Irakien.

C’est donc tout naturellement que le groupe a pu mixer les genres et les inspirations, à l’image de Toronto multiculturelle, cosmopolite.

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«C’est aussi un message d’espoir que l’on veut passer: nous venons tous de cultures et religions différentes, pourtant la musique nous unit.»

Tangi Ropars et son fidèle accordéon au Drom Taberna

Échange de bons procédés

De nombreux invités seront de la partie au Lee’s Palace: des danseurs, une décoration sur ballons de baudruches…

«J’aime mélanger les arts», explique Tangi Ropars. «Je déteste les boîtes, ranger les choses dans des cases. C’est important le mélange, on doit parvenir à échanger au maximum.»

Pour lui, le multiculturalisme de Toronto a aussi un effet pervers: les différentes communautés ne se mélangent pas tant que ça, elles restent dans leurs quartiers.

Tangi Ropars et ses acolytes de Moskitto Bar

Chez Drom Taberna

Dans le bar Drom Taberna, ouvert depuis juin dernier sur Queen West, Tangi s’occupe de la programmation musicale. Il propose des sessions de musique du monde – Europe de l’Est, flamenco, jazz – mais aussi de la danse et des arts visuels.

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Tangi Ropars regrette que les arts se mélangent si peu à Toronto.

Entre accordéon et cimbalom, les instruments viennent de partout.

Briser les frontières

Tangi Ropars et ses acolytes de Moskitto Bar tentent de former une nouvelle culture. «On se concentre sur nos points communs. Ils sont tout de même nombreux: les rythmes et les mélodies que chacun de nous connaissons dans nos cultures propres ont finalement des similitudes.»

Amoureux du Canada, l’accordéoniste a beaucoup tourné en Europe de l’Est et a traversé le Canada d’Est en Ouest.

Deux autres groupes sont programmés avant Moskitto Bar le 6 avril au Lee’s Palace: le trio féminin latino Baoba et un groupe de Flamenco de Montréal, Impulso Flamenco.

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