Jean-Guy Forget
Le français prend un mauvais virage
En Amérique du Nord, la langue française baigne depuis trois siècles dans une mer anglophone. Cela ne nous a jamais empêché de parler, de chanter et d’écrire en un français de qualité. Or, voilà qu’une nouvelle mouture de notre langue vient grincher nos oreilles. En commandant le roman After de Jean-Guy Forget, j’aurais dû me méfier et m’attendre à ce que des mots anglais parsèment le récit. Un «whatever», un «all right» ou un «nightlife» par-ci par-là ne font plus sourciller, mais quand je lis «au peak de mes déchéances» et «un Nous always too far» dans le premier paragraphe […]
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