
Naissance d’une littérature québécoise
Dans son rapport de 1839 sur les causes des rébellions de 1837-1838 dans le Haut et le Bas-Canada, Lord Durham a décrit les Canadiens-Français comme «un peuple sans littérature et sans histoire». Cette affirmation a été contredite à plusieurs reprises. Claude La Charité met les points sur les i en publiant L’Invention de la littérature québécoise au XIXe siècle. Le titre peut laisser entendre que tout a commencé au XIXe siècle. Loin de là. Les écrits de la Nouvelle-France et ceux qui ont suivi immédiatement la Conquête démontrent une riche production littéraire. Ils ne posent jamais ou rarement, toutefois, «la […]

Quand un écrivain n’est plus cru, il est cuit !
Le premier roman de Claude La Charité s’intitule Le meilleur dernier roman. Ça ne s’applique pas au livre qu’on lit mais plutôt à un prix littéraire que l’Université du Québec maritime décide de décerner. L’intrigue se passe à Mirouski, mais cela pourrait aussi bien être Rimouski. Le nom de l’endroit n’est qu’un des très nombreux jeux de mots servis par La Charité. Il est question, notamment, de Lis-tes-ratures, de Word Trade Center et de Grand Antonio de la littérature populaire. Un conteur se prénomme Télesphore, comme le porteur de lumière qui phosphore. Revenons à l’intrigue. Dix profs du département de […]