
Pas beaucoup de preuves d’un réseau souterrain de champignons
L’hypothèse d’un «réseau souterrain de champignons» par lequel les arbres «communiquent» entre eux est séduisante. Du point de vue de la biologie végétale, elle n’est pas invraisemblable. Mais après 25 ans, les données s’avèrent beaucoup plus minces que ce que suggère la popularité de cette hypothèse. Toujours les mêmes études citées Une équipe dirigée par l’écologiste Justine Karst, de l’Université de l’Alberta, a passé en revue 1676 études parues depuis 25 ans sur la structure et les fonctions de ces «réseaux mycorrhiziens». Il en ressort que trois des prémisses sur ces «échanges» d’informations ou de nutriments, ou ces «partenariats» entre arbres […]

Les champignons ont leur personnalité
Chaque type de champignon a sa «personnalité», son unicité, selon Roger Larivière, ancien enseignant de biologie au Cégep de l’Abitibi-Témiscamingue, à la retraite depuis huit ans, qui a développé une passion pour les champignons lors d’un voyage éducatif en France en 1975. «Chaque champignon va avoir une couleur particulière, donc ça affiche sa personnalité juste à le regarder. C’est bien souvent ça qui va nous attirer. On va le trouver beau parce qu’il va être d’une belle couleur.» Les champignons ont aussi des odeurs différentes. Il décrit la chanterelle comme ayant une odeur d’agrumes. Quant aux saveurs, lors des cueillettes […]
Utilise-t-on trop de pesticides ?
Le débat sur les pesticides porte souvent sur les risques qu’ils représentent pour l’environnement et la santé humaine. Mais à quel point sont-ils nécessaires à la productivité des exploitations agricoles? Et est-on bien sûr de devoir en utiliser autant? Protection Les pesticides protègent les cultures contre différentes menaces — insectes, mauvaises herbes, maladies, champignons… En minimisant les pertes, ces produits améliorent donc le rendement des récoltes, une préoccupation d’autant plus importante que les revenus des agriculteurs laissent peu de place aux imprévus. Un pesticide peut être utilisé pour combattre un ennemi déjà présent — on parle alors d’une utilisation «curative», […]