
Au nord de ma mémoire, de Mattia Scarpulla: débridé, décousu, déroutant
D’origine italienne et vivant à Québec, le poète Mattia Scarpulla a choisi d’illustrer la fabrication de nos identités d’une manière fulgurante. Dans son recueil Au nord de ma mémoire, il campe des personnages qui perdent des membres ou modifient leur apparence physique. La marginalité a souvent le haut du pavé dans ce recueil écrit sans ponctuation. Je croyais que cette soi-disant originalité était chose du passé. Pourquoi compliquer la lecture quand le propos est déjà complexe? Tout un orchestre… Le premier texte en prose poétique présente un orchestre dominical. Un Sud-Africain joue du violon avec un seul bras. Une Vénézuélienne […]