à 12h08 HAE, le 3 juin 2012.
BEYROUTH – La Syrie est confrontée à une « vraie guerre » menée de l’étranger, a réaffirmé dimanche le président Bachar el-Assad, qui a nié toute responsabilité du régime alaouite dans le massacre perpétré le 25 mai à Houla (centre), un « crime affreux ».
Le fils de Hafez el-Assad s’exprimait devant le Parlement à l’occasion de sa première intervention depuis le 10 janvier, alors que le pays semble menacé de basculer dans la guerre civile et que les condamnations internationales s’amplifient contre la répression meurtrière.
Depuis le début du mouvement de contestation contre son régime en mars 2011, Bachar el-Assad a accusé des éléments étrangers de chercher à déstabiliser la Syrie.
Il l’a répété dimanche dans son discours télévisé d’un peu plus d’une heure, réaffirmant son intention de « combattre le terrorisme ». « Nous ne serons pas cléments. Nous ne pardonnerons qu’à ceux qui renoncent au terrorisme », a-t-il lancé. Quant à « cette liberté qu’ils (les opposants) appellent de leurs voeux, elle s’est transformée en restes humains, ceux de nos fils, et cette liberté dont ils parlent se noie maintenant dans notre sang ».