Tradarnac… L’embryon de sacre masqué derrière ce jeu de mots n’aura probablement pas échappé aux plus perspicaces d’entre vous. Sous ce sobriquet audacieux se cache en fait le dernier album de Swing, dont le lancement à Toronto s’est déroulé devant une quarantaine d’amateurs au Revival, le mercredi 7 novembre.
«Un musicien d’expérience qui adore faire danser au son de son violon rencontre un chanteur de R’n’B de retour de Nashville qui redécouvre le français. Aux antipodes sur tous les plans, ces deux comparses réussissent à unir leurs influences pour créer un nouveau son, le folklore urbain. Du coup, Swing est né.»
Sur www.legroupeswing.com, la biographie des deux acolytes en dit peu et à la fois énormément sur Swing. Trois phrases qui amorcent dans l’esprit du lecteur l’idée d’un mélange surprenant, inhabituel et intrigant.
C’est en 1999 que l’aventure Swing débute, avec la sortie d’un permier disque. L’efficace La chanson s@crée, qui comprend notamment les titres Ça va brasser et Un bon matin, commence à forger un style et une identité à ce qui n’est encore qu’un petit groupe débutant au sein de la francophonie ontarienne.
Mais deux ans plus tard, le duo voit son travail récompensé par quatre prix Trille-Or, dont un notamment pour la chanson Un bon matin. À premier honneur première scène d’envergure, et Swing se produit le jour de la fête nationale sur la colline du parlement à Ottawa devant plus de 100 000 personnes.