Le premier Festival du Film Créole de Toronto a été lancé au Musée des beaux-arts de l’Ontario (AGO), vendredi 19 novembre. À cette occasion, Carl Edwin Michel, instigateur du Festival annuel et son équipe, ont accueilli plusieurs membres de la communauté créole et du public torontois lors du cocktail d’ouverture suivi de la projection du film La première étoile de Lucien Jean-Baptiste (France-Martinique). Au programme figuraient quatre films et deux courts métrages issus du monde créole et présentés à l’AGO, salle Jackman, du 19 au 21 novembre.
«Le Festival du Film Créole de Toronto aspire à faire connaître la richesse des cultures créoles. Les films proposés démontrent les mille et une facettes de notre métissage culturel fascinant», a déclaré le fondateur du Festival, Carl Edwin Michel.
«Bien que les Créoles partagent la langue créole, celle-ci se distingue d’un pays à l’autre selon sa base lexicale, soit par exemple, reliée à la langue française, la langue portugaise et la langue anglaise», a-t-il ajouté.
«On associe souvent les Créoles aux Antillais français, bien qu’ils forment un groupe beaucoup plus diversifié incluant, entre autres, les Antillais britanniques, brésiliens ou louisianais.»
Selon Carl Edwin, le succès de l’événement repose sur la collaboration exceptionnelle des membres de l’équipe du Festival regroupant Ulrich Saukel, directeur artistique, Alisha Watts, juriste, Winy Bernard, chargée des communications, Anne-Élisabeth Diop, responsable de la programmation et Cheick Tall.