Jusqu’où le prix du baril de pétrole peut grimper? À quel niveau peut-on prévoir le prix de l’once d’or d’ici la fin de l’année? Les autres métaux vont-ils encore progresser? Et le dollar canadien? Et que dire du S&P/TSX, l’indice principal de la bourse de Toronto, qui est à un niveau record et qui s’est apprécié de 10% depuis le début de l’année, de 21% l’an dernier, de 12% en 2004 et de 26% en 2003?
Bref, plusieurs questions qui poussent les économistes à se demander quel sera l’impact économique d’une chute éventuelle des métaux ou d’une hausse continue du prix du pétrole.
Le Fonds monétaire international est d’avis que la hausse des métaux et l’essor des pays émergents comme le Brésil, la Russie, l’Inde et la Chine vont provoquer une hausse plus importante du PIB mondial cette année.
Toutefois, si les prix du pétrole continuent de monter, la croissance sera moins forte. La banque TD, la semaine dernière, a dit qu’elle s’attendait à une chute de 20% des prix des métaux et du pétrole lorsque les cours auront atteint leur plus haut cette année.
L’économie américaine devrait ralentir et la spéculation est beaucoup trop grande pour que ces hausses de prix tiennent sur une plus longue période. Quel est le vrai scénario? C’est ce qu’on va voir. Ce qu’on sait toutefois, c’est que les tensions en Iran et au Nigéria et la demande grandissante pour le pétrole et le gaz naturel peuvent à la fois stimuler et ralentir l’économie. La demande stimule, mais ces prix très élevés de l’énergie pourraient créer des pressions importantes sur l’inflation, les taux d’intérêt et incidemment sur la croissance économique.