OTTAWA (PC) – Stéphane Dion est rentré à Ottawa, lundi, chef du Parti libéral du Canada. Il s’est adressé en avant-midi à ses députés et sénateurs, les assurant d’une victoire aux prochaines élections.
Dans son discours, il s’est longuement amusé de ses difficultés en langue anglaise, puis a attaqué le gouvernement conservateur, se disant convaincu que les Canadiens choisiront les libéraux aux prochaines élections.
Pour prouver que le parti est à nouveau uni, le nouveau chef est arrivé à ce discours en compagnie des sept candidats défaits. Il les a présentés comme l’équipe de rêve, a parlé d’un leadership collégial.
Selon certains, il est plutôt le chef rêvé pour les souverainistes. L’ancien premier ministre québécois Bernard Landry croit que l’élection de Stéphane Dion pourrait favoriser l’accession du Québec à la souveraineté, car sa crédibilité au Québec serait mince en contexte de campagne référendaire.
L’ancien chef péquiste croit que le PLC ramène la vieille recette consistant à élire un chef issu du Québec qui soit populaire dans sa province et qui le soit ailleurs au Canada grâce à ses capacités de remettre le Québec à sa place. Mais Bernard Landry croit que le rapatriement unilatéral de la Constitution canadienne et l’émergence du Bloc québécois neutralisent l’efficacité de cette recette.