Ces dernières années, on a mis beaucoup d’emphase sur l’importance de bien s’hydrater quand on fait du sport: boire avant de ressentir la soif, boire le plus possible…
Or, ces préceptes négligent le fait qu’il est possible de trop s’hydrater. À chaque marathon ou événement sportif, des gens par ailleurs actifs et en bonne santé, sont malades d’avoir trop bu.
C’est pourquoi les spécialistes en médecine sportive et les organisateurs de défis sportifs — comme les marathons et les Ironman — redoublent d’efforts pour sensibiliser les participants à l’importance de boire assez, mais pas trop.
De l’hydratation à l’hyperhydratation
Comme un effort physique intense de longue durée peut entraîner la transpiration excessive, on a donc mis l’emphase sur l’importance de boire suffisamment pour éviter les cas de déshydratation chez ces athlètes d’endurance.
«Dans les années 1990, l’American College of Sport Medicine recommandait aux athlètes de boire le maximum possible et l’armée américaine allait jusqu’à encourager ses troupes à boire 1,8 litre d’eau par heure lorsque la température dépassait les 30 degrés Celsius», se rappelle le Dr Marc Gosselin, urgentologue spécialisé en médecine sportive et directeur médical de l’Ironman Mont-Tremblant depuis six ans.