L’Express a reproduit la semaine dernière une lettre ouverte de Jean-François Parent adressée au chef du Bloc Québécois Gilles Duceppe en le sommant de dire ce qu’il adviendra des francophones hors Québec après l’accès du Québec à l’indépendance.
Jean-François Parent, enseignant dans une école primaire de -l’Ontario qui se bat tous les jours contre l’assimilation, reproche à Gilles Duceppe de ne pas vraiment penser aux francophones hors Québec lorsqu’il fait la promotion de la démarche souverainiste du Québec.
Jean-François Parent voudra peut-être se pencher sur les récentes données statistiques qui démontrent pour la première fois de l’histoire que la communauté -francophone de l’Ontario, la plus forte en nombre hors Québec au Canada, vient de chuter sous le cap des 5%. Pour Toronto, cette proportion est de 2%.
Avec un taux d’assimilation supérieur à 30%, il est difficile de conclure que la confédération canadienne favorise la langue française.
De plus, l’État fédéral vient d’inaugurer une politique de services multilingues aux citoyens, au grand dam de la commissaire aux langues officielles, Dyane Adam, qui fait remarquer qu’il faudrait rendre les services -disponibles dans les deux langues officielles du Canada avant de commencer à donner dans le multilinguisme.