Non, ce n’est pas une coquille. Je ne parle pas de l’homophobie, mais de cette peur excessive d’être séparé de son téléphone mobile. Le terme vient de la contraction de l’expression anglaise «no mobile phone phobia». On parle aussi quelques fois d’adikphonie.
La nomophobie demeure un mal moderne qui est apparu juste après l’arrivée du téléphone intelligent.
Selon certains sociologues, l’iPhone, le BlackBerry, l’Android ou la tablette constitue un outil de communication tellement puissant et instantané que le fait de ne plus pouvoir communiquer peut être une source d’anxiété, voire de stress.
Il n’est pas rare de voir des gens dormir avec leur téléphone intelligent. Plusieurs l’apportent même dans la salle de bains. Et vous avez certainement entendu ces appareils sonner au beau milieu d’un repas au restaurant.
Au théâtre, Guy Mignault doit toujours inviter les spectateurs à éteindre leur précieux appareil. Plus d’un nomophobe sur deux affirme ne jamais éteindre son téléphone portable.