Sommet sur l’éducation à Toronto

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Publié 14/09/2010 par Maxim Jean-Louis Pdg de Contact Nord

L’Ontario continue à entreprendre des démarches audacieuses pour améliorer son système scolaire. Exemple concret: le sommet international d’experts et théoriciens du monde entier en matière de réforme des systèmes éducatifs à Toronto les 13 et 14 septembre. Le sommet international «Les assises de l’éducation: réforme systémique» a un sous-titre saisissant: «Éducation + Innovation = Transformation».

Le Canada est l’une des nations les plus performantes du monde – se classant tout juste après la Finlande, chef de file mondial, pour une gamme de mesures de rendement – et en tant que tel, il se doit d’étudier attentivement l’évolution de l’éducation, afin de miser sur sa réussite et de veiller à ce que ses jeunes soient les mieux préparés pour le vingt et unième siècle.

Les changements explorés de par le monde sont axés sur trois volets.

CURRICULU

Ce que les élèves apprennent à l’école se rapporte-t-il au monde qui les entoure et au monde dans lequel ils auront de fortes chances de travailler?

Certains soutiennent qu’il faut accorder une nouvelle priorité aux compétences et habiletés requises au 21e siècle: la lecture et l’écriture, la science, la conception, la créativité et la résolution de problème, la pensée critique, la communication et l’engagement civique, et une priorité importante à la mise à profit de la technologie.

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D’autres ont avancé que cet objectif est trop modeste et que le curriculum doit être personnalisé en vue de répondre aux talents de chaque apprenante et apprenant, et qu’il doit considérablement mettre l’accent sur les compétences en créativité et en conception nécessaires à l’élaboration de produits et services dans un monde axé sur le savoir.

RESPONSABILIT?

La responsabilité revêt plusieurs formes, mais la question essentielle qui se pose est la suivante: comment les écoles et le personnel enseignant doivent-ils rendre des comptes à l’égard des résultats d’apprentissage des élèves dont ils ont la charge?

Certains sont d’avis qu’un test régulier à des étapes clés (généralement en 3e, 7e, 9e et 12e année), administré à l’échelle du système, est nécessaire pour focaliser l’apprentissage et veiller à ce qu’il soit possible d’évaluer où en sont les écoles relativement à l’objectif d’atteindre un rendement élevé.

D’autres, particulièrement les syndicats de personnel enseignant, signalent que ce test à grands enjeux oblige le personnel enseignant à «enseigner en vue du test», et qu’il n’atteint pas l’objectif fixé, à savoir être la vraie mesure de la réussite des élèves.

La question de responsabilité se rapporte également à l’engagement nécessaire, de la part de la communauté scolaire dans son ensemble, pour assurer la réussite des élèves. Des décennies de recherche ont démontré que, plus le soutien offert à la maison est élevé et plus la famille encourage l’élève, plus il est probable que cet élève aura un rendement élevé.

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TECHNOLOGI

Quel rôle joue la technologie dans la promotion de l’apprentissage et quelles sont les implications, en termes d’apprentissage, de l’utilisation généralisée des iPads, des portables et des téléphones intelligents par les jeunes? Les écoles tardent à adopter la technologie; en fait, moins de 30 % du personnel enseignant élabore des stratégies d’apprentissage qui reposent sur la technologie.

L’intégration sensée de la technologie dans l’équation du changement sera une composante clé de ce qui découle du dialogue en Ontario. 

Il est évident, partout en Europe et au Canada, que les vents du changement soufflent fort. Le sommet organisé par le premier ministre de l’Ontario cette semaine, représente une autre étape essentielle du processus de réflexion, de l’examen des données et de l’expérimentation systématique.

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