(L’Express & PC) – Les traits qui marqueront le visage des communautés francophones hors Québec en 2017 ont été définis lors du Sommet des communautés francophones et acadiennes, qui s’est terminé dimanche à Ottawa.
Depuis vendredi, plus de 700 délégués issus de toutes les provinces et territoires étaient réunis dans la capitale fédérale. Ils ont ainsi contribué à un vaste exercice de consultation devant mener, d’ici le début de l’année 2008, à l’élaboration d’un Plan stratégique communautaire à mettre en oeuvre au cours des dix prochaines années.
L’un des objectifs des communautés minoritaires se situe au point de vue démographique. Le but est qu’en 2017, il y ait toujours plus d’un million de Canadiens vivant hors du Québec qui affirment avoir le français comme langue maternelle.
Pour ce faire, la natalité doit augmenter et les mesures d’intégration des immigrants doivent être améliorées. «On a beaucoup parlé de politiques de soutien à la famille et il faut aussi accueillir et intégrer les nouveaux arrivants de façon beaucoup plus efficace», note la présidente du comité directeur du Sommet et vice-présidente de la Fédération des communautés francophones et acadienne (FCFA) du Canada, Lise Routhier-Boudreau.
Sur le plan de la gouvernance, le mot-clé pour l’avenir des communautés est la concertation. «Dans les 15 dernières années, on s’est beaucoup développé dans une multitude de secteurs, mais on sent le besoin d’une plus grande concertation de l’ensemble de ces secteurs d’activité», explique Mme Routhier-Boudreau.
Le projet de société défini par les participants au Sommet vise officiellement:
• l’accroissement du nombre de francophones et d’Acadiens;
• le renforcement des infrastructures, des services et des activités en français;
• un leadership fort, inclusif et légitime guidé par une vision claire;
• le respect intégral des droits linguistiques et du principe de l’égalité réelle, ainsi qu’un soutien gouvernemental durable;
• enfin, une prospérité économique équitable, solidaire et responsable au niveau économique.