La santé urbaine reviendrait-elle sur le devant de la scène à Toronto, 30 ans après le lancement de la discipline sur la scène internationale dans la capitale ontarienne?
L’avenir le dira. Pour l’heure, l’Université de Toronto fait de la santé urbaine l’une de ses nouvelles priorités, par le biais de son École de santé publique Dalla Lana, qui organisait le jeudi 24 octobre un symposium «pour des villes et des collectivités en meilleure santé» à l’Hôpital St. Michael’s au centre-ville de Toronto.
Depuis la prévention du cancer jusqu’au réaménagement de grands immeubles d’appartements, en passant par les pistes cyclables ou la sensibilisation au SIDA/VIH sous forme de petit jouet en papier, le «Healthier Cities and Communities Symposium» a tenté de faire le point sur les bienfaits d’une démarche de promotion de la santé en milieu urbain, en rassemblant divers acteurs de la région du grand Toronto pour partager leurs interventions réussies.
Des solutions svp
«Nous avons demandé aux conférenciers de se concentrer sur les solutions et non sur les problèmes », a précisé lors de la séance de clôture l’un des organisateurs de la conférence, Blake Poland, professeur adjoint à la Dalla Lana School of Public Health (DLSPH) de l’Université de Toronto.
Cette conférence marquait indirectement le lancement d’une nouvelle concentration en santé urbaine au sein des programmes de la DLSHP, aux côtés notamment de la santé mondiale («Global Health»).