L’histoire a été marquée, mardi, alors qu’un député a pu s’adresser à l’Assemblée législative de l’Ontario en anishininiimowin, sa langue maternelle.
Pour la première fois de l’histoire de la province, une langue autre que l’anglais et le français a été permise en chambre.
«Alors que je m’exprime dans ma langue, je me sens plus fort, C’est comme une médecine, un médicament. On se sent bien», a déclaré le député néo-démocrate Sol Mamakwa durant un discours qui a duré dix minutes.
Il a fait son allocution en anishininiimowin, que l’on connaît aussi comme la langue oji-crie.
Grâce à sa mère
«Le gouvernement, il y a plusieurs années, nous a dépossédé de cette langue, alors que les colonisateurs ont retiré le droit de nos enfants de la parler. On utilisait le savon pour laver leur bouche pour les empêcher de parler cette langue», a-t-il soutenu.