«Traduire le matériel, former le personnel, si l’agence ne reçoit pas le financement nécessaire du ministère, c’est difficile», expliquait Marcelo Gomez-Wiuckstern, directeur des communications pour l’Association ontarienne des Sociétés d’aide à l’enfance, interrogé sur la question de l’offre active des services en français par toutes les Sociétés d’aide à l’enfance en Ontario. Cette recommandation faisait partie du dernier rapport de François Boileau, le Commissaire des services en Français.
Un certain nombre de Sociétés d’aide à l’enfance offrent des services en français, essentiellement dans les régions désignées et les régions à forte concentration francophone de la province.
François Boileau recommande lui que toutes les Sociétés d’aide à l’enfance intègrent l’offre active des services en français dans la prestation de leurs services, partout en Ontario et pas seulement dans les régions désignées.
L’Association Ontarienne des Sociétés d’aide à l’enfance, dont 51 des 53 sociétés d’aide à l’enfance de la province sont membres, offre des services de formation dans les deux langues, travaille avec le gouvernement sur plusieurs programmes politiques, projets de loi, services d’éducation, analyse financière, juridique et politique. On donne la formation en français, le staff francophone est formé en français. L’association offre le curriculum de base, il y a beaucoup d’autres organismes qui offrent diverses formations», explique Marcelo Gomez-Wiuckstern en entretien avec L’Express.
Concernant la recommandation de François Boileau, il considère que «rendre toutes les sociétés d’aide à l’enfance bilingues est une bonne idée tant qu’il y a de l’argent. Traduire le matériel, former le personnel, si l’agence ne reçoit pas le financement nécessaire c’est difficile».