Il y a des choses que Montréal fait mieux que Toronto, ou que Toronto ne peut imiter, malgré ses moyens presque illimités. La Magie des lanternes, au Jardin de Chine du Jardin botanique de Montréal, fait partie de ces choses.
Cette magie est créée d’abord par un site d’exception. Le Jardin de Chine, inauguré en 1991, fait 2,5 hectares. C’est un des plus grands du genre. Et ses 2,5 hectares sont constitués d’aménagements paysagers qui coupent le souffle.
En outre, il y a une grande pagode, des bâtiments charmants et des «portes en forme de lune» typiquement chinoises. Sans pelouse, un authentique jardin de Chine présente un idéal d’asymétrie reposant sur la complémentarité du Ying et du Yang. On se prend rapidement à y rêver…
Cette Magie des lanternes célèbre ses 15 ans. C’est un événement extrêmement populaire. Il y autant de monde que dans les jardins… en Chine! Plusieurs visiteurs affirment qu’il s’agit de l’exposition la plus aboutie en 15 ans.
Le thème cette année est «Entre Ciel et Terre». Il met en scène deux légendes qui témoignent d’un désir d’harmonie entre deux mondes. Comme à chaque année, les lanternes (700 cette année) ont été dessinées à Montréal puis réalisées par des artisans de Shanghai (il est à noter que les villes de Montréal et Shanghai sont jumelées).
À ne pas manquer dans un des pavillons du Jardin de Chine, une exposition sur «Le soya aux mille visages», en montre aussi jusqu’au 31 octobre. On y voit très bien comment le soya est transformé en tofu, en lait et en sauce. Juste à côté du Jardin de Chine, le Jardin japonais (ouvert en 1988) propose une exposition sur le saké, mais il est à noter qu’elle ferme ses portes à 18 h.