«Pour calmer tes envies de hold-uper la caissière, tu lis des livres qui parlent… de simplicité volontaire…» Ce passage de la célèbre chanson Dégénérations du groupe Mes Aïeux évoque un sujet fort à la mode en ces temps de surconsommation: la simplicité volontaire. Vous ignorez de quoi il s’agit ou bien vous souriez en entendant parler de ses adeptes?
En ces lendemains de fêtes et de fièvre acheteuse, Diane Gariépy et Alain Lavallée, du Réseau québécois de la simplicité volontaire (RQSV), font le point avec L’Express sur un mode de vie moins vorace en ressources naturelles, en temps, en argent… Bref, un mode de vie jugé plus sain!
Diane Gariépy est coordonnatrice du bulletin Simpli-cité, publié par le RQSV et est active dans le réseau depuis ses débuts. Alain Lavallée est coordonnateur du RQSV.
Qu’est ce que la simplicité volontaire? Qu’est ce qu’elle n’est pas?
Diane Gariépy: C’est le fruit d’une réflexion sur l’art de vivre. C’est vaste car cela concerne toutes les dimensions de la vie. Cela part d’un non à la société de consommation pour s’orienter ensuite vers une réflexion plus large sur cette question: «qu’est ce qui rend heureux?».