Plus tôt cette année, j’ai été témoin d’un moment vraiment historique lors du Congrès international sur le sida, à Amsterdam.
La Dre Alison Rodger, éminente chercheuse britannique en VIH, a présenté les résultats finaux d’une étude réalisée auprès de couples dont un partenaire vit avec le VIH et l’autre est séronégatif.
Elle a expliqué qu’après huit années de suivi, l’étude n’avait révélé aucun cas de transmission du VIH dans ces couples – et ce, grâce aux bienfaits préventifs des médicaments modernes contre le VIH.
Pas de transmission sexuelle
Les données s’accumulent depuis des années. De grands essais cliniques ont confirmé que le traitement du VIH peut supprimer le virus à un tel point que la transmission sexuelle n’a pas lieu.
Trois quarts des Canadiens et Canadiennes ayant reçu un diagnostic d’infection à VIH ont déjà atteint ce degré de suppression virale et ce nombre pourrait croître davantage si les autres personnes qui en ont besoin recevaient des soins et des traitements.