En 2001, les pays du G8 ont mis sur pied un mécanisme de financement afin de réaliser l’Objectif du Millénaire pour le Développement (OMD) no. 6: d’ici à 2015, stopper la propagation du VIH/sida et commencer à inverser la tendance; maîtriser le paludisme et d’autres grandes maladies.
Depuis lors, grâce au Fonds mondial contre le sida, la tuberculose et le paludisme, un million de personnes atteintes du VIH/sida ont reçu des antirétroviraux; 2,8 millions de tuberculeux ont eu accès à des médicaments efficaces et 30 millions de familles ont eu accès à des moustiquaires contre le paludisme.
Cependant, selon le rapport du PNUD le plus récent, 7 millions de gens ont besoin d’antirétroviraux; il y a eu 8,8 millions de nouveaux cas de tuberculose en 2005; et bien que le financement de la lutte au palu soit passé de 60 millions à 600 millions de dollars en dix ans, c’est 3 milliards qu’il faudrait.
Le 27 avril 2007, les pays donateurs reconnaissant l’efficacité du Fonds mondial et l’écart à combler, ont accepté, en principe, de quadrupler le total de leurs contributions. Mais rien n’est assuré.
Par exemple, le nouveau ministre du budget de France, à peine 4 mois plus tard, et faisant fi des promesses électorales de Nicolas Sarkozy, propose une baisse de contributions. Espérons qu’il se ravisera d’ici la rencontre de reconstitution des fonds du 26 au 28 septembre 2007 à Berlin.