Le 17 avril 2009 a marqué le 27e anniversaire de l’entrée en vigueur de la Charte canadienne des droits et libertés. Comme par les années passées, dans la plupart des provinces, le procureur général a profité de l’occasion pour rappeler les plus récentes améliorations à l’accès à la justice.
En Ontario, on peut se vanter de progrès spectaculaires accomplis au cours des dernières décennies en ce qui a trait à l’accès à la justice en français ou dans les deux langues officielles. Mais il y a encore place à des améliorations. Voici donc ce que j’aurais fait la semaine dernière… si j’étais procureur général de notre province.
Je me serais engagé à ce que, dans chaque région bénéficiant d’une désignation linguistique en vertu de l’article 126 de la Loi sur les tribunaux judiciaires, il y ait en tout temps une capacité bilingue au sein de la magistrature de la Cour de justice de l’Ontario. Pour ces régions qui ne bénéficient pas encore de la présence d’un juge bilingue à la Cour de justice (comme c’est le cas pour la municipalité régionale de Peel), je verrais à ce que cette situation soit corrigée dans les meilleurs délais.
Je me serais excusé pour le fait que l’importance qu’il y a de refléter la dualité linguistique de l’Ontario dans la composition des organismes, conseils et commissions relevant de la responsabilité du procureur général n’a pas toujours été reconnue et je me serais engagé à corriger cette situation au fur et à mesure que des vacances le permettront.