Comme chaque année, le festival de courts métrages de Toronto offrait son lot de films en français. En effet, le Québec, mais aussi la France, sont de grands producteurs de courts métrages. D’ailleurs la directrice artistique du festival, Eileen Arandiga, visite tous les ans les festivals d’Annecy et de Clermont-Ferrand, spécialisé dans le court métrage. L’Express a choisi de mettre en lumière le travail du réalisateur Louis-Philippe Eno, dont deux films étaient présentés la fin de semaine dernière.
Comment devient-on réalisateur de courts métrages? Le grand public aurait tendance à penser qu’on fait ça en attendant de faire un long métrage, mais ce serait se tromper.
«En terme de scénario, il est plus difficile d’exécuter un court qu’un long métrage», explique Gabrielle Tougas-Frechette, de la compagnie de production Voyou, qui a produit un des deux films de Louis-Philippe Eno.
Sorti de l’école, Louis-Philippe Eno n’a pas l’impression d’avoir les outils pour faire honneur aux films qu’il souhaitait faire et décide donc de se faire la main sur de plus petits projets pour apprendre et se pratiquer. Il se lance donc dans la publicité et le vidéoclip et applique aujourd’hui dans ses courts métrages les astuces qu’il a pu découvrir en travaillant.
Ses deux films, Jonathan et Gabrielle , ainsi que Le trio dressent le portrait de deux générations.