Il y a quelques jours, la presse québécoise a fait grand état de la visite à Paris du coloré maire de Québec, Régis Labeaume, qui s’est permis de faire une sortie dans les médias sur la surabondance de termes anglais dans le paysage parisien ou français en général.
C’est un débat qui n’est pas récent et qui n’est certainement pas près de s’estomper. Les francophones d’Amérique du Nord ont leurs travers, leurs écarts linguistiques par lesquels ils empruntent certains termes à l’anglais dans la langue courante.
Mais en France, on dirait que les recours à l’anglais sont devenus la règle à suivre, notamment dans le monde de la publicité, de la commercialisation, des télécommunications, de l’électronique et de la culture populaire.
Ce n’est d’ailleurs pas un hasard que l’on parle de branding, de star-system, de magazines people, de hit-parade, de showbusiness, de marketing, de lyrics …
Ce sont là des termes transposés directement de la culture populaire américaine, fortement relayée par les télécommunications, les réseaux sociaux, la télévision, la musique, la mode.