à 19h49 HAE, le 15 juillet 2012.
OTTAWA – Le Bureau de la concurrence du Canada continue à mener sa propre investigation sur un scandale international qui a déjà coûté des millions de dollars à la banque britannique Barclays et contraint son chef de la direction à démissionner.
Selon les documents déposés auprès d’une cour de l’Ontario, le Bureau enquêterait sur l’implication possible d’institutions canadiennes dans cette affaire de collusion qui a bouleversé le monde financier.
Ils offrent un portrait détaillé des présumées manoeuvres de six banques internationales, qui auraient prétendument comploté pour établir le taux interbancaire offert à Londres (LIBOR) en yens, selon leurs besoins et leur situation commerciale.
L’une des institutions citées, la branche canadienne de la Banque royale d’Écosse, a contesté la démarche du Bureau de la concurrence devant les tribunaux, soutenant qu’elle était inconstitutionnelle et qu’elle dépassait le mandat de l’organisme fédéral. Gabrielle Tassé, l’une des porte-parole du Bureau, a toutefois déclaré que l’enquête se poursuivait.