«Moi, j’ai toujours été un ami du Canada. C’est quelque chose de très constant dans ma vie politique. Parce que le Canada a toujours été un allié de la France, qu’il est membre du G8, et franchement s’il y a quelqu’un qui vient me dire que le monde aujourd’hui a besoin d’une division supplémentaire, c’est qu’on n’a pas la même lecture du monde. (…) Le monde n’a pas besoin de division, mais besoin d’unité.»
Avec raison, Stephen Harper et Jean Charest se sont montrés ravis de ces propos tenus le 17 octobre par le président français Nicolas Sarkozy. Ils savent que si les souverainistes perdent l’appui de la France, les Québécois seront encore plus réticents à dire OUI à la souveraineté lors d’un éventuel référendum, un nouveau pays ayant besoin pour naître d’appuis puissants et influents.
En prenant clairement parti en sol québécois pour la fédération canadienne, Sarkozy a-t-il remboursé sa dette envers le milliardaire Paul Desmarais, un ardent supporteur doublé d’un ardent Canadien? Nous le saurons bien un jour.
Les Québécois sont peut-être des frères aux yeux de Sarkozy, mais pour les souverainistes, celui-ci est assurément un faux-frère.