Il y a quatre ans, le chaos régnait dans les soins de santé publique en Ontario. Certains craignaient que le système, en manque de nouvel équipement et de plus en plus à court de personnel infirmier et de médecins, ne s’effondre sous le poids de la demande grandissante de soins.
La pénurie de personnel et la nécessité de rénover des installations vieillissantes étaient si évidentes qu’à la fin de 2003 il était clair qu’aucune solution ne parviendrait à restaurer la qualité des soins à laquelle la population ontarienne s’attendait. Les défis étaient vraiment complexes.
Notre approche du renouvellement s’inscrit dans un engagement majeur qui représente des milliards de dollars. Elle vise à apporter des améliorations urgentes sur de nombreux fronts. Elle mise sur l’innovation, c’est-à-dire sur de nouvelles perspectives de la gestion de la demande accrue de soins. Elle vise à renouveler et reconstruire les installations vieillissantes. Et elle mise sur la poursuite d’une nouvelle ère de coopération issue de l’accord quadriennal de coopération que le gouvernement et les médecins de l’Ontario ont signé en 2004.
Cet accord arrivera à échéance à la fin du printemps et de nouveaux pourparlers pour le renouveler débuteront bientôt. Les débats refléteront notre détermination collective à renforcer le processus d’amélioration continue. Nous faisons des progrès certains à tous égards, de concert avec des leaders, surtout des médecins, du personnel infirmier et d’autres praticiens de la santé, qui s’immergent dans l’élaboration de plans ambitieux.
Les temps d’attente et les soins familiaux occupent la place centrale dans ces plans. Étant donné que le nombre de problèmes de santé à régler surpasse le nombre de patients, la gestion de la demande de soins constitue un immense défi. Il faut alléger les pressions constantes sur les pierres angulaires de notre système (les soins familiaux et les salles d’urgence) si l’on veut garantir la rapidité, la qualité et la coordination plus efficace des soins.