Depuis le 1er avril dernier en Ontario, 14 Réseaux locaux d’intégration des services de santé (RLISS) assument la planification le financement et l’intégration des services de santé locaux. Trois mois après ce fait, qu’en est-il de la confiance accordée aux RLISS et en leurs capacités à gérer ces nouvelles attributions?
Organisme à but non lucratif, les RLISS sont nés d’une réflexion du ministère de la Santé et des soins de longue durée de l’Ontario. Le postulat à l’initiative de cette création estime que la population locale est la plus à-même de définir les services de santé dont elle a le plus besoin.
C’est ainsi que les RLISS ont vu le jour et c’est là leur tâche que de récolter et de faire s’exprimer les désideratas des communautés.
N’offrant en aucun cas les services de santé eux-même, les RLISS assurent la coordination et le développement des fournisseurs sous leurs autorités.
Hôpitaux, services de santé communautaires, organismes spécialisés dans la santé mentale ou encore dans la lutte contre la toxicomanie, tous sont sous mandat des 14 RLISS institués par le gouvernement de l’Ontario, dont 5 sont attitrés à la ville de Toronto. En sus de leurs rôles de conseillers et bailleurs de fonds, les RLISS s’assurent que les budgets qu’ils attribuent soient utilisés de manière efficace.