Les agences de santé ne devraient pas offrir des services en français parce qu’elles y sont obligées, mais bien parce que «c’est la bonne chose à faire».
C’est ce qu’a plaidé le commissaire aux Services en français de l’Ontario, François Boileau, lors d’une conférence sur «les communautés en santé», à Toronto le mercredi 13 novembre dernier.
L’allocution de 45 minutes en français avec traduction simultanée de l’avocat de formation, intitulée «Parce que les plus vulnérables ne se plaignent jamais», aura convaincu certains des délégués anglophones présents, semble-t-il.
M. Boileau a rappelé l’importance de «l’offre active» de services en français – offrir le service avant d’attendre qu’on le demande – car bon nombre de Franco-Ontariens auront tendance à ne pas exiger des services dans leur langue puisqu’ils comprennent et parlent l’anglais.
Confidentialité
Mais certains francophones ne sont pas bilingues et, dans le cas de services psychosociaux, il est important de pouvoir s’exprimer dans sa langue. Dans les cas d’urgence aussi. Ou lors de l’annonce d’un diagnostic médical grave ou confidentiel.