Comédienne reconnue, réalisatrice respectée depuis son premier documentaire sur sa soeur autiste Elle s’appelle Sabine, Sandrine Bonnaire a préféré le cinéma d’auteur aux grosses productions et ce choix audacieux la propulse à l’honneur de la TIFF Bell LightBox, avec À nos Amours, une rétrospective de certains de ses films en cours jusqu’au 19 mars.
Lorsque le projet de rétrospective a été lancé, Sandrine Bonnaire devait être présente à Toronto pour participer à des conférences ou des questions-réponses. Son agenda en a finalement décidé autrement, la comédienne-réalisatrice tournant actuellement un nouveau film.
Découverte par Maurice Pialat très jeune, Sandrine représente une «actrice fétiche pour la cinémathèque de la TIFF Bell LightBox», explique Andréa Picard, qui a monté la rétrospective.
«Elle a incarné des rôle très complexes, très mystérieux. Elle s’est toujours impliquée dans le cinéma d’auteur et choisi ses rôles judicieusement», poursuit Andréa Picard.
