Les 8 et 9 juillet prochains, Queen’s Park accueillera la 18e édition de l’AfroFest. Une réunion majeure pour la culture musicale torontoise et canadienne, puisque plusieurs dizaines de milliers de festivaliers fouleront les pelouses du parc torontois en un week-end. À l’affiche cette année, de grands noms, comme Salif Keita ou Donné Roberts, mais surtout, un grand nombre d’artistes francophones venus des quatre coins de l’Afrique, sous l’impulsion de l’association Music Africa.
«Toronto est le cœur qui bat de la musique africaine en Amérique du Nord». C’est ce que déclarait le musicien du Mozambique Jamisse Jamo, au sortir du dixième anniversaire de l’AfroFest. C’était en 1998…
Force est de constater qu’aujourd’hui la ferveur s’est encore multipliée, et que l’AfroFest est l’un des festivals les plus actifs du Canada.
Le temps où, en 1990, 2 000 personnes étaient venues acclamer le trompettiste Sud-Africain Hugh Masekela, est maintenant révolu. Depuis l’an 2000, AfroFest s’étend sur deux jours et accueille un nombre beaucoup plus conséquent d’amateurs de culture africaine.
Il est aujourd’hui question de plus de 80 000 visiteurs par an, et l’AfroFest n’hésite pas à faire venir les plus grandes stars pour justifier un tel engouement.