Nous sommes en pleine saison des REÉR et de nombreuses entreprises vous sollicitent pour que vous cotisiez à votre Régime enregistré d’épargne-retraite. Certains organismes vous invitent toutefois à la prudence.
C’est le cas de l’Autorité des marchés financiers, qui encadre les marchés au Québec. Si les conseils de l’AMF sont bons pour les Québécois, ils le sont sans doute également pour vous, francophones de l’Ontario, qui êtes aussi sollicités par les nombreuses publicités dans les journaux, à la radio et à la télévision. Le message de l’Autorité est très clair: «Méfiez-vous des escrocs». Il y a présentement des fraudeurs, affirme l’organisme, qui veulent filer avec vos économies.
Un REÉR, ce n’est pas un placement, c’est un abri fiscal. Les placements, ce sont les choix d’investissement qui sont fait à l’intérieur de notre régime. Et l’important dans tout investissement, c’est d’identifier nos besoins, de mesurer notre tolérance au risque et d’établir une stratégie à long terme, crédible, solide et réaliste.
Les gestionnaires de placements et les conseillers financiers sont des spécialistes qui peuvent vous aider. Mais, il faut bien choisir la ou les personnes avec qui on souhaite travailler. Cette relation doit être basée sur la confiance parce qu’il s’agit de votre argent. Soyez prudents.
/strong>Nouvel ambassadeur
L’Ontario, qui a des relations serrées avec les États-Unis, va peut-être profiter de la nomination de Michael Wilson à titre d’ambassadeur des États-Unis. Selon le premier ministre Stephen Harper, l’ex-ministre fédéral des Finances a une bonne connaissance des marchés financiers et d’excellentes relations dans les milieux d’affaires. Michael Wilson, qui est l’un des artisans de l’accord de libre-échange entre les États-Unis et le Canada, pourrait, par exemple, travailler au règlement définitif du conflit sur le bois d’oeuvre. Il était jusqu’à tout récemment président d’UBS Canada, l’une des plus importantes institutions financières au monde.