Arles, 21 mai 2013, 9h. Départ en 4×4 avec quelques touristes et un guide du pays à destination du Parc Naturel Régional de Camargue. Entre terre et mer, j’ai le coup de foudre pour les marais sauvages, royaume des flamands roses et l’un des derniers milieux naturels sur la façade méditerranéenne.
Petit à petit, on se laisse envahir par la passion de ces hommes du Sud dont l’intense rythme de vie est marqué par l’environnement des taureaux Camargue. À l’horizon, marécages et vastes espaces en nature authentique à perte de vue…
Sur des terres sur lesquelles ne poussent que roseaux qui constituent la seule nourriture de ces magnifiques bovins de race, on les aperçoit en troupeaux appelés «manades» où ils vivent en semi-liberté.
«Le taureau Camargue n’a jamais pu être domestiqué. La conservation de la race n’est due qu’à ses aptitudes au jeu et à la course. Son élevage rustique est aujourd’hui pratiqué par 120 ‘manadiers’ qui regroupent environ 15 000 têtes», commente le guide.
Aventure à cheval blanc
L’excursion en Jeep dure quatre heures. En poursuivant la traversée de l’immense plaine camarguaise, toujours proche de la mer, on côtoie un groupe de visiteurs à cheval blanc.