S.O.S. Darfour

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Publié 03/10/2006 par Angèle Bassolé

Cette fois-ci, personne ne pourra dire qu’on ne savait pas. Personne ne pourra invoquer la distance pour justifier son ignorance de la situation tragique qui sévit dans cette partie de l’Afrique vaste elle-même comme un continent.

Un génocide en cours. Encore un autre.

Des voix commencent à se faire entendre ici et là. Des personnes se mobilisent pour que la communauté internationale vienne en aide au peuple du Darfour victime d’une épuration ethnique.

Le dimanche 17 septembre 2006 était une journée de manifestations à travers le monde pour le Darfour. De partout, Amérique du Nord, Europe, Afrique, Australie, des personnes de bonne volonté sont sorties pour dire non à ce qui s’y passe.

À Londres, des dirigeants des communautés juive, -chrétienne et musulmane se sont donnés rendez-vous devant les ambassades du Soudan et de la Chine pour protester. Le Soudan refuse toujours l’envoi des casques bleus de l’ONU au Darfour et la Chine fournit le Soudan en armes contre son pétrole.

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Le Darfour ne recèle pas de pétrole. Autrement, Georges W. Bush y aurait déjà envoyé ses G.I.

Mais il n’y a rien à y voir, rien que des populations affamées et abandonnées à leur triste sort, des morts-vivants qui essaient d’échapper à l’inhumaine politique d’un gouvernement insensible et tyrannique.

Personne ne pourra dire qu’on ne savait pas.

Georges Clooney, l’acteur américain, est monté au créneau, tout comme Justin Trudeau ici au Canada. Tous les deux ont visité le Darfour et se font maintenant les voix des sans-voix du Darfour.

Comme le disait Norbert Zongo, «le pire, ce n’est pas la méchanceté des gens mauvais mais le silence des gens bien!»

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Alors, que toutes les personnes de bonne volonté se lèvent et fassent entendre leurs voix au S.O.S. du Darfour.

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