Stephen Harper accepte que le gouvernement fédéral affiche cette année un déficit de plus de 50 milliards $ en raison de la récession, et il prévoit rester dans le rouge pendant cinq ou six ans.
Il compte uniquement sur les revenus supplémentaires générés par l’éventuelle reprise économique, pas sur des augmentations de taxes ou des compressions de dépenses, pour éponger ces dettes.
Il se dit préoccupé, comme tout le monde, des changements climatiques et prévoit adhérer à la bourse du carbone qu’a promis de créer le président Barack Obama.
Il vient de nommer l’ancien premier ministre néo-démocrate du Manitoba, Gary Doer, ambassadeur du Canada à Washington.
Il retirera nos militaires d’Afghanistan en 2011 comme prévu, malgré les pressions de l’OTAN pour que le Canada y reste indéfiniment.