Ron Davis est un nom qui rime avec créativité, inventivité, éclectisme, amour de la musique classique, du jazz, des musiques du monde et des langues qu’il maîtrise avec verve. Il parle le français, l’anglais, l’hébreu, le yiddish, l’allemand et même le japonais.
Homme aux multiples talents, Ron Davis est un pianiste hors-norme, grand virtuose, compositeur de génie que vous avez peut-être vu au fameux Lula Lounge de Toronto, lieu privilégié de ses concerts pluridisciplinaires, appelés Pocket SymphRONica… une série de prestations inédites, réussissant à faire fleurir le jazz aux confins des genres musicaux.
C’est après avoir réalisé SymphRONica (Universal-2013), une fusion de la musique classique et du jazz, enregistré avec l’Orchestre symphonique de Windsor sous la direction de John Morris Russell du Cincinnati Pops Orchestra, que Ron Davis s’est mis à penser et à concocter la série de concerts au Lula Lounge qui commence ce jeudi 4 février.
Dans SymphRONica, ce disque audacieux, dont le titre exprimait la démarche de l’artiste – RON en plein cœur d’un orchestre symphonique – on retrouvait plusieurs nouvelles compositions du virtuose, incluant quelques reprises de musique classique et traditionnelle, tels que le Mache dich mein Herze rein de Bach et Le Reel de Pointe-au-Pic, un air de violon québécois. Plage après plage, on découvre sur ce disque des morceaux d’une étonnante opulence, se déployant comme la bande sonore d’un film épique.
Symphonie de poche
Que nous réserve alors Pocket SymphRONica (Really Records), dixième album de Davis, dont le lancement a lieu ce jeudi 4 février au Lula Lounge?