Révolution de l’industrie auto

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Publié 02/10/2007 par Gérald Fillion

Les employés canadiens de l’automobile doivent se préparer à une petite révolution dans leurs conditions de travail.

L’entente conclue aux États-Unis, la semaine dernière, ouvre la voie à une réduction des avantages des travailleurs nord-américains de l’automobile, en raison de la mondialisation qui tire les conditions de travail, les avantages et les salaires vers le bas, et des malheurs des grands constructeurs de Detroit.

L’accord annoncé chez GM prévoit le transfert de la caisse-santé des employés et retraités à une fiducie indépendante et le rachat des contrats de milliers d’employés pour les remplacer par d’autres travailleurs à salaires plus bas. En fait, l’objectif est d’abaisser les conditions des travailleurs de GM au niveau de celles octroyées aux employés de Toyota.

De toute évidence, le syndicat sent qu’il n’a pas le choix d’accepter de faire des concessions. En 4 ans, le nombre de membres associés aux Travailleurs unis de l’automobile aux États-Unis est passé de 285 000 à 180 000. Chez GM, ils sont 73 000 à être associés au syndicat, mais ils sont plus de 400 000 à dépendre de la caisse-retraite (employés, retraités, conjoints-conjointes).

Cet accord devrait servir de modèle pour les négociations chez Chrysler et Ford. Et il est clair que les divisions canadiennes vont tenter de s’inspirer de l’entente de GM pour convaincre les Travailleurs canadiens de l’automobile de négocier, eux aussi, à la baisse.

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Réduction des taux en vue?

Avec une croissance économique qui pourrait être affectée par le ralentissement américain, la Banque du Canada devrait baisser ses taux d’intérêt d’ici la fin de l’année.

C’est l’avis de l’économiste en chef de la banque Scotia Warren Jestin, qui s’attend à une baisse de 50 points de base du taux directeur de l’institution en 2007.

La Scotia est d’avis que la banque du Canada n’a pas le choix d’agir ainsi en raison des problèmes dans le secteur immobilier aux États-Unis, du dollar canadien à parité avec le dollar américain et de la tendance définitivement à la baisse des taux d’intérêts chez nos voisins du sud.

Scandale!

Le scandale financier du fonds Portus se retrouve devant la justice.

La GRC a déposé, la semaine dernière, 12 accusations contre les fondateurs de la société torontoise pour fraude, blanchiment d’argent et possession de biens obtenus de façon criminelle.

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Les accusés sont Michael Mendelson, 41 ans, et Boaz Manor, 33 ans, en Israël depuis 2 ans. Avant de faire faillite en 2005, le groupe d’entreprises Portus gérait un actif de 800 millions de dollars, confiés par 26 000 investisseurs.

Scandaleux!?

L’heure de l’équité salariale entre les hommes et les femmes au Canada n’a toujours pas sonnée. Selon une étude de la banque TD, les femmes gagnent de 5% à 15% de moins que les hommes pour le même emploi.

La TD affirme toutefois que la situation s’améliore et que cet écart sera résorbé d’ici 30 ans. Oui, 30 ans! Les femmes sont de plus en plus nombreuses à s’inscrire à l’université. Et, avec le vieillissement de la population et la croissance économique, leurs services hautement spécialisés seront davantage requis.

Gérald Fillion est journaliste spécialisé en économie à Radio-Canada. Consultez son carnet: www.radio-canada.ca/carnet.

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