Depuis les débuts de la pandémie, nombre de familles – partout dans le monde – sont géographiquement séparées en raison du risque réel de contamination de la CoViD-19 associé aux vols domestiques et internationaux.
C’est le cas pour Oksana Mykhailenko et son conjoint, tous deux nouveaux immigrants (résidents permanents) originaires de Kiev, installés à Toronto depuis mars 2018. Le jeune couple est rentré d’un séjour d’un mois (15 juillet – 16 août) en Ukraine dimanche dernier.
«Depuis notre installation au Canada, nous sommes retournés en Ukraine annuellement pour voir la famille, qui nous manque vraiment beaucoup. Cette fois-ci, nous voulions absolument revoir les nôtres avant la 2e vague…», raconte Oksana, présentement en quarantaine, rencontrée virtuellement par L’Express.
Une décision difficile vu le contexte actuel de la crise sanitaire mondiale. Un voyage outre-mer potentiellement lourd de conséquences néfastes.
«Nous sommes jeunes, en bonne santé. Nous avons décidé d’y aller maintenant parce qu’on ignore ce qui nous attend. La pandémie risque d’empirer avec le déconfinement, la rentrée scolaire.»