Le Sénat compte actuellement 14 sièges vacants à répartir entre 9 provinces. Quatre d’entre elles attendent depuis des mois, voire des années, que Justin Trudeau nomme un sénateur ou une sénatrice qui représenterait les droits de la communauté francophone. Mais le processus tarde.
L’attente peut atteindre 9 ans, comme c’est le cas en Nouvelle-Écosse. Cette province a un siège vacant depuis 2013. Depuis le départ de l’Acadien Gérald Comeau, la Fédération acadienne de la Nouvelle-Écosse (FANE) espère une continuité.
L’organisme appelait ainsi le gouvernement Trudeau en 2018… «Nous espérons que le premier ministre respectera cette tradition et qu’il procédera sous peu à la nomination d’un représentant acadien au Sénat, qui connaît notre réalité et nos besoins comme communauté de langue officielle en situation minoritaire.»
Des appels similaires ont été lancés au gouvernement Trudeau du côté des communautés francophones de l’Alberta, du Nouveau-Brunswick et de la Saskatchewan.
D’autres préoccupations que le Sénat
François Rocher, professeur à l’École d’études politiques de l’Université d’Ottawa, analyse qu’«il n’y a jamais vraiment d’urgence».