«La physiologie d’un francophone est la même que celle d’un anglophone», expliquait Peter Shurman, qui n’est non pas médecin, mais critique aux Affaires francophones pour le Parti progressiste conservateur à Queen’s Park. Le député de Thornhill considère inutiles les réseaux de service en santé francophones de la province.
Peter Shurman est né à Montréal et y a vécu 35 ans. Lors de l’entretien, il souligne être le seul député conservateur à Queens Park maîtrisant le français. Le poste de critique aux Affaires francophones lui semblait donc prédestiné… mais pas forcement choisi. «J’ai dû me familiariser avec les affaires francophones et les travaux de M. François Boileau» (le commissaire aux services en français), explique-t-il.
Interrogé justement sur les questions francophones d’actualité et sur les dossiers sur lesquels il a travaillé ou travaille, les réponses restent assez évasives: «On pense que nous avons deux cultures fondatrices au Canada même s’il n’y a que 4% de francophones en Ontario».
«Pour le jour du 25 septembre (proclamé Jour des Franco-Ontariens), il y a eu unification avec les trois partis de l’Assemblée. Lorsque le projet de loi a été introduit, on a fait une motion pour avoir une troisième lecture immédiatement», fait-il valoir.
Concernant les dossiers en cours, le député évoque un projet pour lequel il semble enthousiaste, «pour régler le problème des enseignes dans les endroits touristiques comme Niagara Falls. Lors du remplacement elles seront bilingues, ça ne coûte pas plus cher. Nous avons été en accord avec ça, nous avons voté en faveur, il reste la deuxième lecture», lance le représentant du principal parti d’opposition.