Le premier directeur général de l’Office des affaires francophones de l’Ontario, Rémy Beauregard, est mort dans son sommeil, apparemment d’une crise cardiaque, ce vendredi 8 janvier dans sa maison de Toronto. Il était âgé de 66 ans. Il avait été secrétaire général de l’Association canadienne-française de l’Ontario et président de la Commission ontarienne des droits de la personne. Toujours intéressé aux relations Nord-Sud, il était président de l’organisme Droits et Démocratie.
Le Club canadien de Toronto l’avait accueilli à sa tribune pas plus tard que l’an dernier, en février 2009, où il avait discuté d’éthique en matière d’investissements canadiens à l’étranger. Il était marié à Suzanne Trépanier, elle aussi bien connue dans le milieu associatif franco-ontarien.
«Décidément, nous perdons coup sur coup de grands Franco-Ontariens (Jean-Robert Gauthier, René Dionne et maintenant Rémy M. Beauregard)», écrit dans son blogue le commissaire aux services en français de l’Ontario, François Boileau, qui est un peu un successeur de Rémy Beauregard puisque l’Office des affaires francophones servait aussi de bureau de plaintes avant la création du commissariat.
«Je suis profondément attristé du décès de Rémy M. Beauregard, un homme dont la carrière entière a été mesurée à l’aune des droits humains», poursuit M. Boileau, l’un des premiers à réagir à ce décès.
À l’AFO (Assemblée de la francophonie de l’Ontario, le nouveau nom de l’ACFO), la directrice des communications Madeleine Faucher note que «M. Beauregard a travaillé ardemment pour la cause de la francophonie en Ontario».