Relation de cause à effet

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Publié 20/06/2006 par Marie-Paule Leclerc

Si le Québec avait voté OUI à la souveraineté au référendum de 1995, et si le Canada anglais avait réagi en envoyant l’armée occuper la province et emprisonner les séparatistes, c’est le FLQ qui chercherait à poser des bombes à Toronto et à Ottawa. Et c’est la communauté francophone qui serait pointée du doigt et qui ferait l’objet d’une surveillance particulière de la police.

Si c’était la Pologne ou le Brésil qui était bombardé et occupé par les gouvernements élus et réélus des États-Unis, de la Grande-Bretagne et du Canada, ce sont des Polonais ou des Brésiliens – immigrants ou fils d’immigrants – qui comploteraient des attentats «terroristes» contre des édifices ou les transports en commun de New York, de Londres et de Toronto.

Il se trouve que ce sont des Musulmans qui sont associés au terrorisme actuel. On devrait peut-être cesser de leur fournir des justifications?

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