«Elles ne sont pas les siennes et les provinces n’exercent aucun contrôle sur ces données, qui sont sous la seule et unique responsabilité du Directeur de l’enregistrement — un fonctionnaire fédéral — depuis le moment où elles sont portées au registre jusqu’à leur destruction.»
Le ministre provincial de la Justice Bertrand St-Arnaud a immédiatement fait savoir que Québec portera la cause en appel. Il déposera par ailleurs une demande de sursis pour empêcher la destruction des données et s’assurer qu’elles demeurent accessibles et mises à jour. L’affaire échouera donc visiblement à la Cour suprême du Canada.
«Il y a un consensus au Québec en ce qui concerne l’enregistrement des armes à feu. Toutes les formations politiques représentées à l’Assemblée nationale défendent cette position unanime et s’opposent vivement à la décision du gouvernement fédéral d’abolir le registre des armes à feu», a-t-il indiqué par communiqué.
Sans surprise, Ottawa est ravi d’avoir remporté la deuxième manche de cette saga, après avoir d’abord dû essuyer un revers.
«J’applaudis la décision de la Cour d’appel du Québec. Notre gouvernement conservateur s’est engagé à défendre les droits des chasseurs, des agriculteurs et des tireurs sportifs respectueux des lois dans toutes les régions du pays, y compris au Québec», a soutenu le ministre fédéral de la Sécurité publique Vic Toews dans un communiqué.