Que faire pour persuader le gouvernement de Doug Ford de revenir sur ses décisions d’annuler le projet d’université franco-ontarienne à Toronto et de transférer à l’Ombudsman les fonctions du commissariat aux services en français?
L’Express a posé la question à plusieurs leaders de la francophonie torontoise et des environs. L’Assemblée de la francophonie de l’Ontario et d’autres organismes planchent encore sur leur stratégie. On n’aura des réponses ou des pistes que dans quelques jours.
En attendant:
On peut s’indigner sur Facebook et signer des pétitions, comme des milliers de Franco-Ontariens et leurs alliés de partout au pays l’ont déjà fait depuis une semaine. Organiser une ou plusieurs manifestations devant l’Assemblée législative ou ailleurs, comme ça se prépare sûrement. Mais encore?
Écrire, téléphoner
Écrire aux journaux de langue anglaise ou commenter leurs (rares) articles là-dessus? Déjà, dans le Globe and Mail, le Toronto Star, le National Post et même le Toronto Sun, certain chroniqueurs soulignent qu’insulter et bafouer de la sorte la minorité franco-ontarienne n’était pas une bonne idée.