à 07h26 HNE, le 14 janvier 2013.
PÉKIN – Un des pires épisodes de pollution atmosphérique à avoir jamais frappé la capitale chinoise, Pékin, a forcé lundi les écoliers à demeurer à l’intérieur en plus d’inonder les hôpitaux de patients souffrant de problèmes respiratoires.
La crise a atteint un sommet samedi, avec des niveaux de pollution presque impossibles à mesurer, et devrait durer au moins jusqu’à mardi.
Le gouvernement chinois affirme que les niveaux de particules PM2.5, qui comptent parmi les plus polluantes, ont atteint samedi une concentration de 700 microgrammes par mètre cube, avant de chuter lundi à environ 350 microgrammes par mètre cube. L’Organisation mondiale de la santé tolère une concentration maximale de 25 microgrammes.
L’ambassade américaine à Pékin a de son côté rapporté une concentration de 886 microgrammes par mètre cube samedi.
Les responsables municipaux ont ordonné à plusieurs usines de freiner leurs émissions. Des chantiers de construction ont aussi été arrosés pour tenter de limiter les émanations de poussière qui aggravent le problème.