François Boileau, commissaire aux services en français de l’Ontario, vient de rendre public Ouvrir la voie, son premier rapport annuel. De manière constructive, il prône des mesures obligeant les administrations publiques à rendre des comptes et recommande au gouvernement de l’Ontario de mettre fin aux échappatoires de la Loi sur les services en français.
Le degré d’offre active des services en français, en fonction des besoins spécifiques des régions visées, fait partie des plus importants constats du rapport. Une réglementation claire devrait normalement mieux régir la prestation des services en français. Le citoyen francophone est perdant et il faut bien sûr améliorer cette situation.
Le demi-million de Franco-Ontariens, jeunes et moins jeunes − personnes aînées et retraitées − ont tous droit à la qualité du service en français, d’étudier, de faire des affaires, de socialiser et de vivre dans la langue de leur choix. M. Boileau incite Queen’s Park à se doter d’une définition plus inclusive de la population francophone. Des villes de la province, dont Oshawa, pourrait ainsi être admissible aux services en français.
Des organismes et des chefs de file dans les domaines de la santé et des affaires, entre autres, travaillent sans relâche au mieux-être de leur collectivité. Ce sont toutefois nos élus − à l’exemple de Madeleine Meilleur − qui doivent les premiers revendiquer haut et fort les services en français. Un simple citoyen ne peut faire le travail à leur place.