On l’a tous vu cette vidéo qui nous montre un homme noir asphyxié sous la pression du genou d’un policier blanc sur son cou aux États-Unis, et ce devant des passants. Des images qui ont de quoi donner froid dans le dos.
Les derniers mots qu’a répétés George Floyd avant de mourir, «je ne peux pas respirer», «je ne peux pas respirer», ont mis le feu aux poudres et ont ravivé le ras-le-bol collectif de la communauté noire partout sur la planète.
Ces événements ont d’ailleurs fait resurgir au grand jour nos propres problèmes raciaux ici au Canada. Des maux que la majorité a longuement ignorés, mais que plusieurs minorités au pays – particulièrement le peuple noir – vivaient depuis déjà des décennies.
Les Noirs à Toronto sont 20 fois plus susceptibles que les Blancs d’être abattus par la police, alors qu’elles constituent seulement 9% de la population. C’est ce que nous apprend un rapport de 2018 de la Commission ontarienne des droits de la personne.
Le silence qui tue
On sait aujourd’hui pour la plupart ce qu’est la discrimination et les effets néfastes qu’elle peut avoir. Les individus ainsi que les entreprises sont plus que jamais sensibilisés à la diversité et à la différence.