L’engouement pour les médias sociaux ne dérougit pas. Une écrasante majorité de jeunes (91 %) en sont friands. Ils intègrent d’ailleurs les médias sociaux à presque toutes leurs activités. Un tiers des Canadiens branchés sur les médias sociaux suivraient activement une compagnie ou un organisme selon un récent sondage NETendances du CEFRIO.
Certains internautes deviendraient même de parfaits agents de diffusion pour les compagnies: des «innovateurs», particulièrement choyés par les marques.
Ces premiers acheteurs fidèles s’avèrent essentiels à la diffusion de la bonne nouvelle, relève Sylvain Sénécal, professeur aux HEC et titulaire de la Chaire de commerce électronique RBC. Il publiait récemment un article sur les mythes et les croyances autour des médias sociaux.
Agence Science-Presse — Pourquoi utilisons-nous autant les médias sociaux en matière d’achat?
Sylvain Sénécal (SS) — C’est le bouche-à-oreille, ce sont les consommateurs qui discutent entre eux. Ça a toujours existé, ça ne vient pas du web 2.0. Mais les médias sociaux deviennent la source la plus influente dans la stratégie d’achat.
Nous accédons, avec une grande facilité, à un expert du produit x. C’est aussi plus facile, rapide et à grande échelle de partager ses expériences de consommation. Facebook, Twitter, blogues, forums de discussion… selon l’expertise et la familiarité de l’usager, ce dernier va se tourner vers ce qu’il connaît le mieux.